La créatrice s’est expatriée en Inde à Bombay avec sa famille pendant 3 ans et demi, de 2019 à 2022. Elle qui ne jurait que par les couleurs sombres a découvert la couleur dans les rues de Bombay. 

La grande majorité des femmes porte des saris très colorés et il faut voir comme cela magnifie le corps de toutes les femmes !

Un sari est une étoffe de 5 à 6 mètres dans laquelle les indiennes se drapent pour des fêtes, des cérémonies religieuses mais également dans la vie de tous les jours, pour aller faire les courses aussi bien que se promener dans la rue. Ce vêtement traditionnel, si éloigné de ce que l’on connaît dans nos civilisations occidentales l’a fasciné et elle a voulu en acquérir quelques uns pour les porter lors des nombreuses fêtes religieuses en inde ou lors des mariages indiens auxquels elle a été invitée.

Elle a eu la chance que la mère d’une amie lui fasse don d’un sari en soie qu’elle avait porté quelques années auparavant.  En le portant, elle a immédiatement ressenti quelque chose de presque surnaturel. Contrairement aux saris neufs qu’elle avait en sa possession, elle a senti l’histoire de cette femme qui l’avait porté et aimé avant elle et cela à chaque occasion qu’elle a eu de le revêtir. 

Mue par son tempérament de partage, elle a eu envie que toutes ses amies et par extension toutes les femmes, puissent, comme elle, faire l’expérience de cette transmission. 

Elle a alors entrepris de sélectionner des saris anciens en soie (majoritairement) en fonction de leurs tombés, de leurs imprimés et de ses coups de cœur inexplicables au cours de ses voyages aux 4 coins de l’Inde. 

Elle savait qu’il serait difficile de faire porter des saris traditionnels en France, en dehors d’événements très ciblés, c’est pourquoi elle a eu l’idée d’occidentaliser un peu ce vêtement ou tout du moins le rendre facilement portable en toute occasion tout en préservant son côté ethnique. 

La créatrice a toujours porté des Kimonos et des vestes amples d’aussi loin qu’elle se souvienne, aussi c’est naturellement qu’elle a commencé à imaginer ces kimonos dans ces saris anciens. 

Elle les a portés lors de soirées et ses amies indiennes ont été immédiatement séduites et demandeuses de leur exemplaire alliant tradition et modernité. C’est comme cela que tout a commencé. 

En plus des saris, elle a découvert lors de ses voyages aux 4 coins de l’Inde, dans les marchés au tissus et particulièrement au Rajasthan: le KANTHA . Ce nom signifie à la fois :

• Le point de couture droit réalisé à la main par les indiennes (en particulier dans le Bengale occidental) mais aussi 
• Les couvertures faites de plusieurs épaisseurs de saris anciens en coton ou en soie assemblés au point de kantha, qui transforme ainsi chaque tissu ancien en œuvre d’art unique. 

Les kimonos, vestes et accessoires qui composent le vestiaire Haveli Atelier sont dessinés par la créatrice puis confectionnés dans des saris indiens, de manière artisanale, par Somchand, son artisan tailleur à Bombay, assisté par une petite main.

Toutes les pièces Haveli Atelier sont uniques et mettent en valeur toutes les morphologies.

En parallèle de la découverte de ces tissus indiens incroyables, la créatrice est également tombée amoureuse des bijoux ethniques indiens et des pierres fines et précieuses qui sont taillées à la main par les lapidaires à Jaipur. 

Comme un heureux présage, son nom de jeune fille signifie « bijoutier ». Cela ne s’invente pas et elle croit au destin et à cette transmission là, aussi. 

Myriam a toujours été attirée par les bijoux et en a crée depuis son plus jeune âge. C’est ainsi qu’elle source personnellement à Jaipur toutes les pierres qui entrent dans la composition de ses bijoux. Elle fait également fabriquer ses pendentifs, apprêts et fermoirs en plaqué or par son artisan bijoutier qui a son petit atelier à taille humaine au cœur de Joari bazar à Jaipur et elle mixe ces pendentifs avec les pierres précieuses et fines qu’elle source. Elle assemble tout elle-même à la main (colliers, bracelets, BO).

Les bijoux HA sont uniques ou sont réalisés en toutes petites séries. En effet, la routine l’ennuie profondément et elle aime l’étincelle de joie que lui procure la création d’une nouvelle pièce. C’est ainsi qu’il y a toujours des variations d’un bijou à un autre, une alternance dans l’assemblage des pierres et pièces dorées qui le compose.